supplice

6e édition

SUPPLICE.

s. m.
■  Punition corporelle ordonnée par la justice. Le supplice de la roue, celui du gibet, du fouet, de la marque, du carcan, sont abolis en France. Le supplice de la croix. Le supplice des parricides. On lui a fait souffrir les plus cruels supplices, les plus horribles supplices. On avait ordonné, préparé son supplice. Des instruments de supplice. L’instrument du supplice.
Condamner quelqu’un au dernier supplice, Le condamner à mort. Mener quelqu’un au supplice, Le mener à un supplice qui est suivi de la mort.
Les supplices éternels, Les peines de l’enfer.
Supplice, se dit, par extension, de Tout ce qui cause une vive douleur de corps, et qui dure quelque temps. La gravelle, la goutte est un supplice, un supplice cruel.
Il se dit figurément de Tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente et de quelque durée. C’est un supplice pour moi d’entendre cet homme-là, que d’entendre cet homme-là. L’avarice, l’ambition, l’envie ont leurs supplices.
Fig. et fam., Être au supplice, Souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité, de quelque peine. Depuis que j’ai cet accès de goutte, je suis au supplice. Ne voyant pas revenir son fils, il était au supplice. On le dit aussi en parlant De sujets peu graves. En voyant sa gaucherie, j’étais au supplice. Je suis au supplice quand il faut que je l’entende. On dit de même, Avec ses ennuyeux discours, il me met au supplice.
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