appauvrir
7e édition
APPAUVRIR.
v. a.■
Rendre pauvre. Ses procès l’ont fort appauvri. L’interruption du commerce appauvrit un pays. Prov., Donner pour Dieu n’appauvrit jamais.
Fig., Appauvrir une langue, En retrancher des mots ou des façons de parler, et la rendre ainsi moins abondante, moins expressive. Il faut prendre garde d’appauvrir la langue à force de vouloir la polir.
Fig., Appauvrir un terrain, un sol, Les épuiser, ou en diminuer beaucoup la fertilité. La mauvaise culture a fort appauvri ce terrain.
Fig., Appauvrir le sang, En altérer la qualité, la consistance.
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Appauvrir, s’emploie avec le pronom personnel, et signifie, tant au propre qu’au figuré, Devenir pauvre. Ce pays-là s’appauvrit tous les jours. Il s’est appauvri en peu de temps par ses dépenses excessives. Un État s’enrichit par la paix, et s’appauvrit par la guerre. Les langues vivantes s’enrichissent et s’appauvrissent selon la différence des temps et des esprits.
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Appauvri, ie. part. passé. Un sol appauvri. Une terre appauvrie.
Un sang appauvri. Un sang qui a perdu une partie de ses principes constituants, qui est pâle, décoloré, abondant en sérosité.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- appartement, n. m.
- appartenance, n. f.
- appartenant, ante, adj. [8e édition]
- appartenir, v. intr.
- appas, n. m. pl.
- appassionato, adv.
- appât, n. m.
- appâteler, v. tr. [3e édition]
- appâter, v. tr.
- appaumé, -ée, adj.
- appauvrir, v. tr.
- appauvrissement, n. m.
- appeau, n. m.
- appel, n. m.
- appelant, -ante, adj. et n.
- appelé, -ée, adj. et n.
- appeler, v. tr.
- appellatif, -ive, adj.
- appellation, n. f.
- appendice, n. m.