compère

7e édition

COMPÈRE.

s. m.
■  Nom qui se donne par un homme et par une femme à celui qui a tenu sur les fonts quelqu’un de leurs enfants, et réciproquement par le parrain et par la marraine à celui dont ils ont tenu un des enfants ; comme aussi par la marraine à celui avec lequel elle a tenu un enfant. C’est mon compère, il a tenu un de mes enfants. C’est mon compère, j’ai tenu un de ses enfants. Il est mon compère, j’ai tenu un enfant avec lui.
Prov., Tout se fait, tout va par compère et par commère, Tout se fait par faveur et par recommandation.
Fam., C’est un compère, un rusé compère, C’est un homme adroit, subtil et artificieux.
Fam., C’est un bon compère, C’est un bon compagnon, un homme agréable et de bonne humeur. On dit de même, Un gros compère, etc.
Fam., C’est un vigoureux compère, C’est un homme plein de vigueur et très courageux.
Fam., Être compères et compagnons, Être très liés, vivre habituellement ensemble.
p. 352Compère, se dit encore de Celui qui est secrètement d’intelligence avec un escamoteur, avec un charlatan, pour l’aider à faire ses tours, à abuser le public ; et, en général, de Toute personne qui en seconde une autre pour quelque supercherie. Cet escamoteur, ce charlatan a des compères, est bien secondé par ses compères. Un tel prépare ses bons mots, et il a un compère qui l’aide à les amener dans la conversation.
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