estoc

7e édition

ESTOC.

s. m. (On fait sentir le C.)
■  Il se disait autrefois d’Une épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer.
Il se dit encore de La pointe d’une épée, d’un sabre, dans cette phrase familière, Frapper d’estoc et de taille, Frapper de la pointe et du tranchant.
Estoc, en termes d’Eaux et Forêts, signifie, Tronc d’arbre, comme dans cette phrase, Couper un arbre à blanc estoc, Le couper à fleur de terre jusqu’à la souche. On dit aussi, Couper une forêt, faire une coupe à blanc estoc, En couper tout le bois, sans y laisser de baliveaux.
Fig. et fam., Être réduit à blanc estoc, Être entièrement ruiné.
Fam., Brin d’estoc, Long bâton ferré par les deux bouts. Cette locution a vieilli.
Fig. et fam., Dites-vous cela de votre estoc ? Cela ne vient pas de son estoc, Dites-vous cela de vous-même ? Cela ne vient pas de lui. Ces locutions vieillissent.
Estoc, se prend quelquefois, figurément, pour Ligne d’extraction. Il est de bon estoc. Les biens qui viennent de son estoc. Dans ce sens, il est vieux.
En termes de Pratique ancienne, Biens de côté estoc et ligne, se disait Des biens propres de ligne.
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