choc

CHOC

nom masculin
Étymologie : xvie siècle. Déverbal de choquer.
1.  Rencontre brusque d’un corps avec un autre. Choc violent, léger. Le choc des épées. Le choc ébranla l’édifice. Il a reçu le choc en pleine poitrine. Il vacilla sous le choc. Tenter d’amortir le choc. Au moindre choc, le vase se briserait. Résister à tous les chocs. Soumettre une machine à des essais de choc. Spécialement. Choc en retour, effet produit par la foudre en un lieu qu’elle ne frappe pas directement et, fig., effet d’un acte qui, de façon inattendue, réagit sur son auteur.
▪ En apposition et fig. Une formule choc, une image choc, qui attire l’attention, qui frappe l’imagination.
2.  Marque de domaine : militaire. Rencontre et combat de deux troupes qui s’affrontent ou qui se chargent. Le choc de deux armées. Les ennemis furent renversés au premier choc, du premier choc. Nous soutiendrons le choc, nous résisterons efficacement. Troupes de choc, spécialement entraînées en vue de l’offensive. Par extension. Fam. Un patron de choc, très combatif.
3.  Conflit, opposition plus ou moins violente. Le choc des passions, des idées, des opinions. Le choc des intérêts s’oppose à toute réforme sérieuse. Le choc des cultures.
4.  Marque de domaine : pathologie. État aigu et préoccupant comportant une insuffisance circulatoire soudaine. Choc traumatique. Choc opératoire. Choc anaphylactique. Le malade est en état de choc.
▪ Fig. Évènement malheureux qui porte atteinte à l’équilibre physique et moral. Sa constitution affaiblie n’a pu soutenir le choc. Cette perte a été pour elle un choc qui a ébranlé sa raison. Il a succombé sous le choc. Fam. Émotion violente causée par un fait inopiné. Un choc émotionnel. Cette annonce brusque m’a causé un choc.
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