dentelle

DENTELLE

nom féminin
Étymologie : xive siècle, au sens de « petite dent » ; xvie siècle, « tissu léger à jour » ; xixe siècle, au sens analogique. Extension de sens de dentele, ancien diminutif de dent.
1.  Tissu à jour et à mailles très fines, constitué par entrelacement de fils et orné de motifs décoratifs. Dentelle de coton, de fil, de soie. Dentelle d’argent, d’or. Les dentelles d’Alençon, du Puy, de Venise, de Malines, de Valenciennes, de Binche. Dentelle à la main. Dentelle à l’aiguille, aux fuseaux, au tambour, au crochet, à la navette. Dentelle d’imitation, ou dentelle mécanique, faite au métier. Des emplacements, des incrustations de dentelle. Un col, un jabot, des manchettes de dentelle ou, elliptiquement, des dentelles. Loc. La guerre en dentelles, où de petites armées de métier, au xviie et au xviiie siècle, se battaient en respectant certains usages, selon un cérémonial traditionnel. Expr. pop. Faire dans la dentelle, avoir le sens des nuances. Ne pas faire dans la dentelle, agir grossièrement, sans finesse.
2.  Par analogie. Ce qui est découpé, ajouré comme de la dentelle. Dentelle de papier, dont on garnit les boîtes de confiserie, les étagères, etc. Dentelle de pierre, appareil de pierres sculptées à jour. Reliure à dentelle, rehaussée de motifs décoratifs très délicats. En apposition. Des crêpes dentelle, très fines. Des bas dentelle, dont le tissage rappelle la dentelle.
3.  Marque de domaine : zoologie. Dentelle de mer, dentelle de Vénus, polypiers réticulés.
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