étamine
I. ÉTAMINE
nom fémininÉtymologie : xiie siècle, estamine. Emprunté du latin médiéval staminea, « chemise en laine portée par les moines », forme féminine substantivée de l’adjectif stamineus, « garni de fils », dérivé du latin stamen, « fil ».
1.
Anciennement.
Tissu peu serré, fait de crin, de soie ou de fil, qui servait de tamis pour cribler, bluter ou filtrer.
Étamine grossière, fine.
Un blutoir fait d’étamine de soie.
Passer une poudre à l’étamine.
Par extension.
Toute pièce d’étoffe servant à passer des liqueurs pour les filtrer.
Expr. fig. et vieillie.
Faire passer par l’étamine, procéder à un examen sévère des actes d’une personne ou des mérites d’un ouvrage (on dit plutôt Passer au crible).
Très vieilli.
Être passé par bien des étamines, avoir connu bien des vicissitudes, avoir traversé maintes épreuves.
2.
Tissu mince et aéré.
Étamine de coton, de laine.
Voile d’étamine.
3.
Étoffe légère de laine et de coton.
Robe d’étamine.
4.
Canevas en lin ou en coton servant à faire de la tapisserie.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- étalonnement, n. m.
- étalonner, v. tr.
- étalonneur, -euse, n.
- étalonnier, -ière, adj. et n.
- étamage, n. m.
- étambot, n. m.
- étambrai, n. m.
- étambraie, n. m. [4e édition]
- étamer, v. tr.
- étameur, -euse, n.
- étamine [I], n. f.
- étamine [II], n. f.
- étaminier, -ière, n.
- étampage, n. m.
- étampe, n. f.
- étamper, v. tr.
- étampeur, -euse, n.
- étampure, n. f.
- étamure, n. f.
- étanche, adj. et n. f.