étiquette

ÉTIQUETTE

nom féminin
Étymologie : xive siècle, etiquette, au sens de « poteau servant de but dans certains jeux ; écriteau » ; xviie siècle, au sens 3 ; xixe siècle, au sens 2. Dérivé de l’ancien français estechier, estichier, « enfoncer, percer, attacher », issu de l’ancien bas francique *stikkjan, « percer ».
1.  Petit morceau d’étoffe, de papier, de carton, etc., portant des indications qui permettent d’identifier un objet ou une marchandise, de connaître son prix, sa destination, etc. Coller, mettre une étiquette. Attacher une étiquette à une valise, à un colis. Le prix de ce vêtement est indiqué sur l’étiquette. Étiquettes autocollantes. Spécialement. Étiquette informative, qui, sur un produit ou une marchandise, donne à l’acheteur toutes les informations lui permettant de faire son choix. Étiquette à barres, portant un code à barres, conçue pour être lue au moyen d’un appareil de décodage optique.
▪ Expr. fam. Valse des étiquettes, hausse injustifiée des prix.
2.  Ce qui marque, ce qui classe une personne en fonction de sa manière de penser ou d’agir, spécialement dans l’ordre politique ou idéologique. Porter l’étiquette d’un parti politique. Se présenter à une élection sous une étiquette, sans étiquette. Fam. On lui a collé une étiquette de dilettante dont il n’arrive pas à se débarrasser.
3.  Cérémonial qui, dans une cour, dans l’entourage d’un chef d’État ou dans celui d’un grand personnage, règle les usages, les rangs, les préséances. Les lois de l’étiquette. Observer l’étiquette. Un manquement à l’étiquette. Spécialement. Étiquette navale, ensemble des règles de courtoisie et des traditions que l’on doit respecter dans la marine.
▪ Par extension. Ensemble de formes ou formules cérémonieuses usitées entre particuliers pour se témoigner mutuellement des égards. Bannir toute espèce d’étiquette. Expr. fam. Être à cheval sur l’étiquette, respecter scrupuleusement les règles de courtoisie entre particuliers.
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