formel, -elle

FORMEL, FORMELLE

adjectif
Étymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin formalis, « qui a telle forme, qui sert de type », dérivé de forma (voir Forme).
1.  Qui est exprimé ou s’exprime avec netteté, sans équivoque ; catégorique. Respecter les volontés formelles du testateur. Il a essuyé un refus formel. Un engagement formel. La loi est formelle sur ce point. Le médecin a été formel.
2.  Relatif à la forme. Ces deux types de relief présentent une grande analogie formelle.
▪ En parlant des œuvres de l’esprit. Relatif à l’expression, à la manière, à la forme ou aux formes. La beauté formelle, la perfection formelle d’un tableau, d’une statue, d’un poème. Une recherche purement formelle, un art tout formel.
3.  Qui s’attache particulièrement à la forme, qui tire d’elle sa validité ou son efficacité. Logique formelle, qui étudie les opérations de l’entendement indépendamment de leur contenu. Structure formelle d’une démonstration. Analyse formelle d’une langue. Grammaire formelle, qui cherche à établir des modèles, abstraction faite du sens. Cause formelle, voir Cause. Marque de domaine : droit. Qui a trait à la forme des actes et des procédures. La validité formelle d’un contrat résulte de l’observation des exigences de forme requises pour sa conclusion. De pure forme, sans examen du fond. Un argument formel. Qui tient à l’accomplissement d’un acte, sans égard à son résultat. Un délit formel. – Marque de domaine : politique. Marque de domaine : sociologie. Égalité formelle, égalité politique et juridique, par opposition à Égalité matérielle. Libertés formelles, par opposition à Libertés réelles.
▪ Par extension. Péj. De simple apparence. Une gentillesse toute formelle. Sa morale est toute formelle. Des protestations formelles, de pure forme, pour la forme.
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