infidèle

INFIDÈLE

adjectif
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin infidelis, « sur qui l’on ne peut compter ».
1.  Qui ne remplit pas ses engagements, qui trahit la confiance placée en lui. Un dépositaire infidèle. Un serviteur infidèle à son maître, qui commet des malhonnêtetés. Ses sujets lui ont été infidèles. Par extension. Être infidèle à ses serments, à sa parole.
2.  Qui n’est pas constant dans ses affections et, spécialement, qui trahit la foi promise en amour. Un ami infidèle. Un amant infidèle. Un mari infidèle, qui enfreint la fidélité conjugale. Une femme infidèle à son mari. Subst. Un, une infidèle. L’infidèle l’avait abandonnée.
▪ Fig. et litt. La victoire, la fortune lui devint infidèle, l’abandonna.
3.  Qui manque à la vérité, inexact ; qui s’écarte de sa source. Narrateur, traducteur, interprète infidèle. Copiste infidèle. Mémoire infidèle, qui retient mal et inexactement.
▪ Par métonymie. Portrait infidèle. Récit infidèle. Cette traduction est infidèle. Subst. Les belles infidèles, nom donné aux traductions, élégantes mais trop libres, du xviie siècle, et particulièrement à celles de Nicolas Perrot d’Ablancourt.
4.  Qui n’a pas la foi tenue pour vraie. Les nations, les peuples infidèles. Subst. Combattre les infidèles. Prêcher, convertir les infidèles.
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