lecteur, -trice

LECTEUR, LECTRICE

nom
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin lector, de même sens.
1.  Personne qui lit à haute voix devant d’autres personnes. C’est un bon, un mauvais lecteur.
▪ Spécialement. Personne dont la fonction est de lire à haute voix. Le lecteur du roi, la lectrice de la reine. Dans les établissements religieux, il y a ordinairement un lecteur ou une lectrice de semaine pour lire au réfectoire.
▪ Marque de domaine : religion catholique. Désignait naguère un clerc revêtu du second des quatre ordres mineurs, chargé de lire à haute voix les Écritures. Dans quelques ordres religieux, grade académique requis pour l’enseignement des sciences sacrées. Lecteur en théologie.
▪ Marque de domaine : enseignement. Répétiteur chargé de l’enseignement pratique de sa langue maternelle dans un lycée ou une université d’un pays étranger. Lecteur d’anglais à la Sorbonne.
2.  Personne qui lit pour elle-même un ouvrage, un écrit. Cet ouvrage a plu à de nombreux lecteurs. Pascal fut un grand lecteur de Montaigne. C’est une lectrice passionnée de Balzac. S’adresser aux lecteurs. Avis au lecteur, voir Avis. Le nombre des lecteurs de ce journal a doublé en un an. Le courrier des lecteurs, voir Courrier.
3.  Marque de domaine : Édition. Personne chargée, dans une maison d’édition, de lire les manuscrits proposés et de donner un avis sur leur valeur.
4.  Par analogie. Marque de domaine : technique. Appareil, dispositif permettant de traduire en sons, en images, etc., des signaux enregistrés. Lecteur de cassettes. Lecteur de code à barres.
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