ligature

LIGATURE

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin ligatura, de même sens.

I.

I. Action d’attacher avec un lien, d’entourer d’un lien ; résultat de cette action.
1.  Marque de domaine : chirurgie. Opération consistant à serrer, à l’aide d’un lien, un conduit naturel, un vaisseau sanguin ou lymphatique, afin d’en supprimer la lumière (voir ce mot), d’arrêter ou de prévenir une hémorragie. Effectuer la ligature d’une artère. La ligature du cordon ombilical. Ligature des trompes utérines, utilisée comme méthode de stérilisation. Par métonymie. Lien servant à cette opération ; nœud fait à l’aide de ce lien. Une ligature de fil, de soie, de catgut.
2.  Marque de domaine : horticulture. Opération par laquelle on entoure d’un lien une plante, un rejet, une greffe pour les fixer, les palisser, les consolider, etc. Fixer un jeune plant à son tuteur par une ligature. Par métonymie. Lien servant à cette opération ; nœud fait à l’aide de ce lien. Une ligature bien serrée. Une ligature de raphia.
3.  Marque de domaine : technique. Mode d’attache de cordages, de câbles, etc.
4.  Marque de domaine : Marine. Morceau de filin avec lequel on répare provisoirement un mât, une vergue.

II.

II. Marque de domaine : Calligraphie. Trait de plume servant à lier deux lettres entre elles et, quelquefois, des mots entiers ; par métonymie, lettres liées ensemble, mots unis les uns aux autres par un trait de plume.
Les ligatures des manuscrits grecs anciens. Le pluriel français en « x » est dû à la ligature, au Moyen Âge, de « u » et de « s ». Par extension. Caractère d’imprimerie représentant plusieurs lettres par un seul signe graphique. Le signe « & », ou esperluette, qui sert à noter le mot « et », est une ligature.
▪ Marque de domaine : musique. Signe réunissant deux ou plusieurs notes accolées, en usage jusqu’à la Renaissance.
Voir aussi
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