oie
OIE
nom fémininÉtymologie : xiie siècle, oe, puis oie, avec influence d’oiseau. Réfection, d’après oiseau, de l’ancien français oe, oue, issu du latin auca, « oie », lui-même dérivé, par l’intermédiaire d’une forme avica, de avis, « oiseau ».
1.
Oiseau palmipède de la famille des Anatidés, au corps massif, au long cou, au plumage blanc ou gris.
L’oie cacarde, criaille, siffle.
L’oie sauvage est migratrice.
Un vol d’oies sauvages.
Oie cendrée.
Oie bernache, voir Bernache.
L’oie domestique est élevée pour sa chair et ses plumes.
Oie bridée, voir Bridé.
Garder les oies.
Écrire avec une plume d’oie.
Du duvet d’oie.
Gaver des oies.
Foie gras d’oie.
Confit d’oie.
Se dit particulièrement de la femelle de cette espèce.
L’oie, le jars et les oisons.
▪
Marque de domaine : histoire.
Les oies du Capitole, oies consacrées à Junon et qui, en 390 avant Jésus-Christ, prévinrent une attaque nocturne des Gaulois en alertant par leurs cris les Romains réfugiés sur cette colline.
▪
Loc. et expr.
Couleur caca d’oie ou, simplement, caca d’oie, d’un jaune verdâtre.
Pas de l’oie, pas militaire de parade consistant à lancer devant soi la jambe tendue.
Une armée qui défile au pas de l’oie.
Patte-d’oie, voir ce mot.
Bête comme une oie, stupide.
Fig.
C’est une oie ou une oie bridée, une personne sotte, niaise.
Une oie blanche, une jeune fille innocente et naïve.
▪
Spécialement.
Jeu de l’oie, jeu de dés où l’on fait avancer des pions sur un plateau de soixante-trois cases, dont certaines figurent des oies et donnent lieu à un gain de points ou à un gage.
▪
L’ancienne graphie Oye est restée en usage dans l’expression contes de ma mère l’Oye désignant des contes populaires, des histoires pour enfants, donnée en sous-titre par Charles Perrault aux premiers recueils de ses contes, et conservée par Maurice Ravel dans « Ma mère l’Oye » (1910).
2.
Fig. et vieilli.
Petite oie, désignait, à l’origine, les parties qu’on retranche d’une oie pour la faire rôtir, les abats.
Par extension.
S’est dit de l’ensemble des accessoires de la toilette féminine, bas, gants, chapeau, etc.
Dans le langage de la galanterie, Petite oie s’entendait pour menues faveurs puis, plus généralement, pour prélude de l’amour, préliminaires.
Octroyer à un soupirant les droits superficiels de la petite oie.
Liens externes
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- ogival, -ale, adj.
- ogive, n. f.
- O.G.M., n. m.
- ognette, n. f.
- ognon, n. m. [7e édition]
- ogre, ogresse, n.
- oh !, interj. et n. m. inv.
- ohé !, interj.
- ohm, n. m.
- oïdium, n. m.
- oie, n. f.
- oignement, n. m. [1re édition]
- oignon, n. m.
- oignonet, n. m. [7e édition]
- oignonière, n. f. [8e édition]
- oïl, adv.
- oille, n. f.
- oindre, v. tr.
- oing, n. m. [7e édition]
- oint, n. m.
VOIR AUSSI
HISTOIRE DU MOT
HISTORIQUE DE CONSULTATION
- oie, n. f.
- offenseur, n. m.
- oaristys, n. f.
- nymphette, n. f.
- nymphée, n. f.
- nymphéacées, n. f. pl.
- nymphéa, n. m.
- nycthémère, n. m.
- nyctalope, n.
- nutritionnel, -elle, adj.
- nutriment, n. m.
- nursery, n. f.
- numérotage, n. m.
- numérologie, n. f.
- numéro, n. m.
- numériser, v. tr.
- numérisation, n. f.
- numériquement, adv.
- numération, n. f.
- numérateur, n. m.
- numéraire, adj. et n. m.
- nûment, adv.
- nullité, n. f.
- nullipare, adj.
- nullement, adv.
- nullard, -arde, adj.
- nucléide, n. m.
- nucléé, -éée, adj.
- nubuck, n. m.
- nubilité, n. f.
- noviciat, n. m.
- novice, n.
- nover, v. tr.
- novembre, n. m.
- novelles, n. f. pl.
- novelette, n. f.
- novatoire, adj.
- novation, n. f.
- novateur, -trice, n.
- normalisation, n. f.
- normalien, -ienne, n.
- normalement, adv.
- normal, -ale, adj.
- noria, n. f.
- nord-vietnamien, -ienne, adj.
- nord-ouest, n. m. inv.
- nordiste, adj.
- nordir, v. intr.
- non-sens, n. m. inv.
- nomenklatura, n. f.