perlé, -ée

PERLÉ, PERLÉE

adjectif
Étymologie : xive siècle. Dérivé de perle.

I.

I. Orné de perles.
Un tissu perlé et, subst., un perlé. Marque de domaine : héraldique. Croix perlée. La couronne comtale est perlée.
▪  Fig. Se dit de ce qui est parfaitement réalisé et rappelle la perfection de la perle. Un travail perlé.

II.

II. Par analogie.
1.  Dont la forme, la taille ou la couleur évoque la perle. Riz perlé, grain de riz qu’on a dépouillé de son tégument et rendu sphérique en le passant dans un moulin. Orge perlé, voir Orge. Marque de domaine : cuisine. Sucre perlé, sucre qui, à un certain degré de cuisson, se couvre en surface de petites bulles rondes. Subst., au masculin. Désigne ce degré de cuisson du sucre. Sucre au petit perlé, au grand perlé. – Marque de domaine : textile. Coton perlé, fil de coton mercerisé et retors, à l’aspect brillant. – Marque de domaine : minéralogie. Gris perlé, variété de marbre gris des Pyrénées, tacheté de blanc nacré. – Marque de domaine : médecine. Crachat perlé, expectoration mousseuse, fréquente lors de crises d’asthme, caractérisée par la présence de fragments blancs et arrondis.
2.  Dont les éléments se succèdent en se détachant les uns des autres avec netteté. S’emploie surtout dans le domaine musical. Un jeu perlé. On dit, dans le même sens, Un rire perlé.
▪  Spécialement. Grève perlée, destinée à diminuer l’activité d’une entreprise par un ralentissement du rythme de travail ou par des arrêts sporadiques et répétés.
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