port
I. PORT
nom masculinÉtymologie : xie siècle. Emprunté du latin portus, « ouverture, passage », puis « port », lui-même dérivé d’une racine *per‑, marquant l’action de traverser.
1.
Abri naturel ou artificiel, aménagé sur un littoral, un cours d’eau, un lac, où les navires font escale, embarquent et débarquent des passagers ou des marchandises, se ravitaillent, assurent leur entretien, etc.
Entrer dans le port, sortir du port.
Mouiller, relâcher dans un port.
Les bassins, les quais, les entrepôts d’un port.
Avant-port, Arrière-port, voir ces mots.
Port maritime, fluvial.
Port à marée, où le niveau de l’eau varie selon les marées (on parle de port d’échouage lorsque l’eau se retire complètement à marée basse).
Un port en eau profonde.
Le port du Havre.
Le port fluvial de Bercy.
Le port de Chicago, sur le lac Michigan.
Un port de pêche, de plaisance.
Le port militaire de Toulon.
Un port de commerce, équipé pour accueillir les bâtiments de la marine marchande.
Port baleinier, cotonnier.
Officier de port, fonctionnaire chargé de la capitainerie et de la police d’un port maritime de commerce.
Port franc, où les marchandises circulent librement, sans droits d’entrée ni de sortie.
Marque de domaine : administration.
Port autonome, établissement public d’État, créé par décret et responsable de l’administration et de la gestion d’un ensemble portuaire.
Le port autonome de Marseille.
Port d’attache, lieu de résidence administrative d’un bateau ; fig., endroit auquel on reste lié pour des raisons diverses et qu’on ne saurait quitter sans désirer y revenir un jour (on dit aussi Point d’attache).
Spécialement.
Port artificiel, construction provisoire, réalisée avec des éléments divers, souvent préfabriqués, pour permettre à des armées de débarquer des hommes et du matériel.
Le port artificiel d’Arromanches.
▪
Par métonymie.
Quartier, ville bâtis autour d’un port.
Les restaurants du port.
Flâner sur le vieux port.
Les ports sont souvent des cités cosmopolites.
▪
Expr. fig.
Arriver à bon port, parvenir à son but sain et sauf.
Faire naufrage au port, près du port, voir ses projets ruinés, renversés au moment où le succès semblait assuré.
Fam.
Avoir une femme dans chaque port, se dit, par allusion au caractère volage que l’on prêtait aux marins, d’un homme qui entretient des liaisons en divers lieux.
▪
Litt.
Port de salut ou, simplement, port, lieu pouvant servir de refuge.
Pendant la Révolution française, une partie de la noblesse trouva en Angleterre un port de salut.
Par euphémisme.
Arriver au port, mourir.
2.
Nom donné à certains cols des Pyrénées.
Le port de Vénasque.
Dans certains noms de lieux.
Saint-Jean-Pied-de-Port.
Le tunnel du Somport.
3.
Marque de domaine : informatique.
Interface qui relie l’unité centrale d’un ordinateur à un périphérique ; la prise qui permet d’établir cette connexion.
Voir aussi
- [Terminologie (FranceTerme)] :
Liens externes
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- porphyre, n. m.
- porphyrie, n. f.
- porphyrine, n. f.
- porphyrique, adj.
- porphyrisation, n. f. [7e édition]
- porphyriser, v. tr.
- porphyrogénète, adj.
- porphyroïde, adj.
- porrection, n. f.
- porridge, n. m.
- port [I], n. m.
- port [II], n. m.
- portable, adj.
- portage, n. m.
- portail, n. m.
- portance, n. f.
- portant, -ante, adj. et n.
- portatif, -ive, adj.
- porte [I], n. f.
- porte [II], adj.