pouls

POULS

Prononciation : (l et s ne se font pas entendre) nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin pulsus, « impulsion, battement, heurt », dans les expressions pulsus venarum, pulsus arteriarum, « battement des veines », « battement des artères ».
■  Battement des artères, que l’on peut sentir en plusieurs endroits du corps, et qui est dû à la pression du sang exercée sur la paroi de l’aorte à chaque contraction cardiaque. Le pouls s’apprécie en appuyant deux doigts à l’intérieur du poignet, à la base du cou. Le pouls de ce malade bat trop lentement. Le pouls s’accélère en cas de fièvre. La fréquence du pouls, le nombre de battements en un temps donné, généralement de soixante-dix environ en une minute. Pouls intermittent, ondulant, irrégulier. Pouls filant, très rapide et très faible, dont les battements sont à peine perceptibles. Pouls imprenable, trop faible pour être perçu, pendant une syncope. Pouls dicrote, voir Dicrote.
▪  Expr. Tâter, prendre le pouls, mesurer l’intensité et le rythme de ses battements ; fig., sonder les intentions de quelqu’un, apprécier l’évolution d’un phénomène. Il a voulu prendre le pouls de l’opinion avant d’engager cette réforme. Vieilli. Se tâter le pouls, réfléchir, prendre la mesure de ses forces, avant de se décider.
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