préteur
PRÉTEUR
nom masculinÉtymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin praetor, « celui qui marche en tête, celui qui dit en premier la formule qu’il faudra répéter, préteur », dérivé de praeire, « aller devant, précéder ; dire en premier la formule qu’il faudra répéter », lui-même composé de prae, « devant, avant », et ire, « aller ».
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Marque de domaine : Antiquité romaine.
1.
Magistrat chargé principalement de l’organisation de la justice, et qui, en l’absence des consuls, pouvait exercer leurs pouvoirs.
Élus pour un an par les comices centuriates, les préteurs avaient droit à la chaise curule et étaient précédés par deux licteurs dans Rome et six hors de la ville.
À partir de 242 avant Jésus-Christ, on distingua les préteurs urbains, qui s’occupaient des procès civils entre citoyens romains, et les préteurs pérégrins, qui s’occupaient des litiges impliquant des étrangers et dont le nombre s’accrut avec la création de nouvelles provinces.
Un édit du préteur.
2.
Gouverneur d’une province ; sous la République, propréteur administrant une province.
Après avoir exercé la préture en 68 avant Jésus-Christ, Catilina devint, en 67, préteur de la province d’Afrique.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- prête-nom, n. m.
- prétentaine, n. f.
- pretentaine, n. f.
- prétentieusement, adv.
- prétentieux, -euse, adj.
- prétention, n. f.
- prêter, v. tr., intr. et pron.
- prétérit, n. m.
- prétérition, n. f.
- prétermission, n. f. [8e édition]
- préteur, n. m.
- prêteur, -euse, n.
- prétexte [I], n. m.
- prétexte [II], n. f.
- prétexter, v. tr.
- prétintaille, n. f.
- pretintailler, v. tr. [6e édition]
- pretium doloris, n. m. inv.
- prétoire, n. m.
- prétonique, adj.