prologue

PROLOGUE

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin prologus, du grec prologos, « prologue, exposition », lui-même composé de pro, « en avant, devant », et logos, « parole, discours ».
■  Marque de domaine : théâtre. Adresse au public, monologue ou scène dialoguée qui précède la pièce proprement dite et en expose l’action, en explique les enjeux. Dans la tragédie grecque, le prologue précède l’entrée du chœur. Le prologue du « Malade imaginaire » fait l’éloge du roi Louis XIV. Les prologues des pièces de Bertolt Brecht. Par métonymie. Comédien chargé de dire le prologue, parfois dit « annoncier ».
▪  Par extension. Partie initiale d’une œuvre littéraire, lyrique ou cinématographique qui, le plus souvent, présente ou éclaire l’action. Le prologue de « Gargantua », de Rabelais. Les prologues de saint Jérôme aux livres de la Bible. Le prologue de l’« Alceste » de Lully est un morceau de circonstance composé à la gloire du roi. Certains films de Sacha Guitry comportent un prologue. Désigne aussi un discours préliminaire, un avant-propos de présentation. Le prologue de la loi salique.
▪  Par analogie. Marque de domaine : sports. Étape liminaire de certaines courses cyclistes ou automobiles. Le prologue du Tour de France.
▪  Fig. Ce qui constitue l’amorce d’une série d’évènements, en annonce la suite. La défaite de ce général fut le prologue d’une vaste déroute.
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