prostration
PROSTRATION
nom fémininÉtymologie : xiiie siècle. Emprunté du latin prostratio, « renversement, ruine », dérivé de prostratum, supin de prosternere, « terrasser, abattre, ruiner ».
1.
Marque de domaine : pathologie.
Affaiblissement extrême caractérisé par la disparition des forces musculaires et qui s’accompagne le plus souvent de stupeur.
La prostration s’observe dans les cas graves de maladies aiguës et dans diverses affections psychiatriques.
▪
Dans la langue courante.
Abattement, accablement.
Il est dans un état de prostration tel qu’il ne sort plus de chez lui.
2.
Marque de domaine : liturgie chrétienne.
Au cours d’une ordination, attitude par laquelle un candidat au diaconat, à la prêtrise ou à l’épiscopat manifeste son abandon à Dieu en s’allongeant sur le sol, face contre terre, les bras en croix.
La prostration a lieu avant les gestes de l’ordination et s’accompagne du chant des litanies des saints.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- prostatique, adj.
- prostatite, n. f.
- prosternation, n. f.
- prosternement, n. m.
- prosterner, v. tr. et pron.
- prosthèse, n. f.
- prosthétique, adj.
- prostitué, -ée, adj.
- prostituer, v. tr.
- prostitution, n. f.
- prostration, n. f.
- prostré, -ée, adj.
- prostyle, n. m.
- prosyllogisme, n. m.
- prot(o)-, préf.
- protactinium, n. m.
- protagoniste, n. m.
- protamine, n. f.
- protandre, adj.
- protandrie, n. f.