réfugié, -ée
✻RÉFUGIÉ, RÉFUGIÉE
nomÉtymologie : xve siècle. Participe passé substantivé de (se) réfugier.
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Personne que les guerres, les révolutions, les persécutions ou les catastrophes naturelles ont contrainte à fuir son pays, sa région d’origine.
Une colonne, un camp de réfugiés.
En 1945, l’Europe fut le théâtre d’un immense mouvement de réfugiés.
Les inondations ont provoqué un afflux de réfugiés.
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Spécialement. Marque de domaine : droit international.
Personne à qui un État accorde l’asile pour la protéger des menaces d’ordre politique, religieux ou racial qu’elle subit dans son pays d’origine.
Un réfugié politique.
Le haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
– Marque de domaine : histoire.
Membre de l’Église réformée ayant quitté la France, en particulier après la révocation de l’édit de Nantes.
Les réfugiés s’installèrent notamment à Berlin et à Genève.
Adjectivement.
Style réfugié, s’est dit, à partir du xviiie siècle, du style des écrivains protestants qui, étant sortis du royaume, ignoraient les changements introduits par l’usage dans la langue française.
Voir aussi
- [Terminologie (FranceTerme)] :
Liens externes
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- réfrigération, n. f.
- réfrigérer, v. tr.
- réfringence, n. f.
- réfringent, -ente, adj.
- refrognement, n. m.
- refrogner (se), v. pron.
- refroidir, v. tr., intr. ou pron.
- refroidissement, n. m.
- refroidisseur, n. m.
- refuge, n. m.
- réfugié, -ée, n.
- réfugier (se), v. pron.
- refuir, v. intr.
- refuite, n. f.
- refus, n. m.
- refusé, -ée, n.
- refuser, v. tr. et pron.
- réfusion, n. f. [6e édition]
- réfutabilité, n. f.
- réfutable, adj.