rempart
REMPART
nom masculinÉtymologie : xive siècle. Déverbal de remparer.
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Marque de domaine : fortifications.
Enceinte formée d’une levée de terre retenue par un ouvrage de bois ou un mur de soutènement, qu’on édifiait pour défendre une place.
Un rempart entouré de fossés.
Élever, abattre des remparts.
Le parapet, les bastions, les courtines, les poternes d’un rempart.
L’artillerie ouvrit une brèche dans le rempart.
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Par extension.
Épaisse muraille fortifiée protégeant une ville.
Les remparts gallo-romains du Mans.
Les remparts de Provins, de Lucques, de Dubrovnik.
La promenade des remparts de Saint-Malo.
Par métonymie.
La partie de la ville que borde cette muraille, ou l’espace que celle-ci occupait.
Il habite dans le quartier des remparts.
Les jardins des remparts.
▪
Par analogie.
Ce qui constitue une protection efficace contre une menace, un danger, etc.
La ligne Maginot, construite dans l’entre-deux-guerres, devait former un rempart contre les invasions allemandes.
Fig.
Cette loi sera un rempart contre les abus.
▪
Expr.
Faire à quelqu’un un rempart de son corps, se placer devant lui pour le protéger.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- rémoudre, v. tr. [7e édition]
- remouiller, v. tr.
- rémoulade, n. f.
- rémouleur, n. m.
- remous, n. m.
- rempaillage, n. m.
- rempailler, v. tr.
- rempailleur, -euse, n.
- rempardière, n. f. [1re édition]
- remparer, v. tr. et pron.
- rempart, n. m.
- rempiètement, n. m.
- rempiétement, n. m.
- rempiéter, v. tr.
- rempiler, v. tr. et intr.
- remplaçable, adj.
- remplaçant, -ante, n.
- remplacement, n. m.
- remplacer, v. tr.
- remplage, n. m.