répudiation

RÉPUDIATION

nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin repudiatio, « rejet, refus », lui-même dérivé de repudiatum, supin de repudiare, « repousser, rejeter ».
1.  Rupture du mariage par la volonté unilatérale d’un des deux époux, le mari le plus souvent, autorisée par certaines dispositions légales ou coutumières. L’adultère était un motif de répudiation dans les législations antiques, et l’est aujourd’hui dans certains États du Moyen-Orient se réclamant de l’islam. La répudiation n’est pas admise en droit français. Chez les catholiques, la répudiation est incompatible avec le sacrement du mariage, qui rend indissoluble et irrévocable le serment d’union prononcé par les époux.
2.  Marque de domaine : droit civil. Acte par lequel on renonce volontairement à un droit acquis, à une qualité. Répudiation d’une succession, d’un legs. Répudiation de nationalité, par laquelle une personne, dans les conditions prévues par la loi, abandonne sa nationalité. (On dit plus souvent Renonciation.)
3.  Fig. et litt. Action de rejeter, de renier ce que l’on avait admis, soutenu. Sa conduite en cette occasion parut la répudiation de ses principes.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.