rompu, -ue

✻ROMPU, ROMPUE

adjectif et nom
Étymologie : xiie siècle, comme adjectif ; xixe siècle, comme nom. Participe passé de rompre.

I.

I. Adjectif.
1.  Dont l’unité, l’intégrité, etc. a été brisée ou altérée. Des ligaments rompus. Marque de domaine : héraldique. Se dit d’une pièce dont une partie est tronquée. Chevron rompu.
▪ Fig. Accablé par la fatigue, épuisé. Elle est rentrée rompue de son voyage. Par extension. Avoir les jambes rompues.
2.  Dont on a interrompu le cours, auquel on a mis fin. Un mariage rompu. Un serment rompu.
▪ Spécialement. Marque de domaine : peinture. Se dit d’une couleur qui présente des reflets d’une autre couleur ou qui a été atténuée par une teinte moins vive. Un bleu rompu. Des tons rompus.
▪ Loc. adj. et adv. À bâtons rompus, voir Bâton.
3.  Suivi de la préposition à. Averti, très habile dans un domaine à force de s’y être exercé. Un acteur rompu à l’improvisation.

II.

II. Nom masculin.
Marque de domaine : bourse. Le plus souvent au pluriel. Lors d’une souscription, d’une attribution ou d’un regroupement de titres qui modifie la valeur nominale de chaque titre, fraction de capital correspondant au montant qu’un actionnaire ne disposant plus d’un nombre entier de titres devrait ajouter ou se faire reverser pour parvenir au multiple entier le plus proche du nombre qu’il possède. Les rompus sont négociables.
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