semonce

SEMONCE

nom féminin
Étymologie : xie siècle, au sens d’« exhortation » ; xiie siècle, au sens d’« invitation, convocation » ; xvie siècle, au sens actuel. Forme féminine substantivée de semons, participe passé de l’ancien verbe semondre, « exhorter ; inviter », issu du latin populaire submonere, « avertir secrètement ».
1.  Très vieilli. Invitation, convocation à se rendre en quelque lieu. Ils se trouvèrent à la cérémonie après la semonce qui leur avait été faite.
2.  Avertissement mêlé de reproches, vive remontrance que l’on fait à une personne sur qui on a autorité pour qu’elle se corrige, admonestation. Il lui a adressé une semonce, une forte semonce. Les semonces de son père, de ses professeurs ont produit un grand effet.
▪ Spécialement. Marque de domaine : marine. Ordre donné à un bâtiment par un navire de guerre ou par les autorités maritimes de s’arrêter et de s’identifier ou, dans certains cas, de changer de cap. La semonce peut se faire au porte-voix, au pavillon. Surtout dans la locution Coup, tir de semonce, tir à blanc qui accompagne généralement cet ordre et, fig., évènement qui apparaît comme une mise en garde. Sa défaite à l’élection fut un coup de semonce pour son parti.
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