tentation

TENTATION

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Emprunté du latin temptatio, « attaque, maladie », puis « essai, expérience » et, en latin chrétien, « tentation, provocation », lui-même dérivé de temptare, « toucher, tâter », puis « essayer de faire venir à soi, tenter ».
■  Marque de domaine : théologie. Sollicitation à laquelle l’homme est soumis, qui le pousse à préférer autre chose à Dieu. Succomber, résister à la tentation. Dans le « Notre Père », le croyant implore Dieu de ne pas le laisser entrer en tentation. Les tentations des anachorètes au désert. Botticelli a peint une fresque intitulée « La Tentation du Christ » sur les murs de la chapelle Sixtine.
▪ Par affaiblissement. Attrait que l’on ressent pour une chose interdite ou blâmable ; cette chose elle-même. La tentation de fabuler est grande chez l’enfant. Chasser une tentation de son esprit. Plaisant. Que de tentations dans cette pâtisserie !
 Titres célèbres : La Tentation de saint Antoine, de Flaubert (1874) ; La Tentation de l’Occident, essai de Malraux (1926).
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