tente

TENTE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin populaire *tenta ou *tendita, de même sens, lui-même dérivé de tendere, « tendre, étendre ».
■  Abri, pliable et transportable, fait d’une pièce de toile, ou d’une matière analogue, tendue à l’aide de supports rigides. Certains peuples amérindiens habitaient dans des tentes appelées « tipis ». Tentes de bédouins. Tentes militaires. Les mâts, les piquets, l’armature d’une tente de camping. Monter, démonter une tente. Les invités du mariage étaient assis sous des tentes. Les scouts ont dressé leurs tentes sous la pluie. Tente marabout, voir Marabout.
▪ Loc. Planter sa tente, l’installer et, fig., s’établir quelque part. Fig. et fam. Se retirer sous sa tente, renoncer à une affaire, à une cause par dépit ou sous l’effet de la mauvaise humeur, par allusion à un passage de l’Iliade dans lequel Achille, irrité par Agamemnon, rentre sous son abri et refuse de combattre avec les Grecs.
▪ Par analogie. Marque de domaine : médecine. Tente à oxygène, enceinte étanche et transparente dont l’atmosphère est enrichie en oxygène et qui recouvre la tête, les épaules ou le corps entier d’un malade.
▪ Par extension. Marque de domaine : anatomie. Prolongement ou repli de la dure-mère, qui sépare deux régions de l’encéphale. Tente du cervelet, de l’hypophyse.
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