tombe

TOMBE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin chrétien tumba, de même sens, lui-même emprunté du grec tumbos, « tertre, tumulus ; tombe ».
■  Cavité creusée dans le sol, destinée à contenir le corps d’un ou de plusieurs défunts, et qui est généralement recouverte d’un tertre, d’une dalle, d’un monument, ou signalée d’une croix, d’une stèle ; par extension, tout lieu où repose un mort. Creuser une tombe. Descendre un cercueil dans une tombe. Des tombes ont été profanées dans ce cimetière. Des pilleurs de tombes. Fleurir une tombe. La tombe du Soldat inconnu, voir Soldat. Une tombe néolithique. En composition. D’outre-tombe, voir Outre-tombe.
▪ Par métonymie. Dalle, monument recouvrant une telle cavité. Une tombe de marbre, de granit. Une inscription gravée sur une tombe.
▪ Fig. Mort, décès. Ce malade a lutté jusqu’à la tombe.
▪ Expr. Être muet comme une tombe, ne rien dire et, spécialement, garder sur quelque chose le secret le plus complet. Fig. C’est une tombe, se dit de quelqu’un qui ne révèle jamais ce qu’on lui confie. Creuser sa tombe, hâter sa mort par des excès. Il a creusé sa tombe avec ses dents (fam.), à force de trop manger. Avoir un pied dans la tombe, être au bord de la tombe, être près de mourir. Emporter son secret dans la tombe, mourir sans l’avoir révélé. Il doit se retourner dans sa tombe (fam.), se dit d’un défunt dont on imagine qu’il serait indigné par quelque situation ou parole. Suivre quelqu’un dans la tombe, mourir peu de temps après lui. Jeter des fleurs sur la tombe de quelqu’un, voir Fleur.
(Dans certains emplois, on dit aussi Tombeau.)
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.