topique

TOPIQUE

adjectif et nom féminin
Étymologie : xive siècle. Emprunté du grec topikos, « qui concerne un lieu ; relatif aux lieux communs », puis « (remède) qu’on applique à l’endroit malade », lui-même dérivé de topos, « endroit ; pays » et « partie malade », puis « passage d’un texte ; sujet d’un discours ; lieu commun ».

I.

I. Adjectif.
1.  Didact. Relatif à un lieu déterminé. Un temple dédié à une divinité topique.
2.  Marque de domaine : médecine. Marque de domaine : pharmacie. Qui agit localement, que l’on applique sur une partie déterminée du corps. Traitement topique du psoriasis. Un remède, un médicament topique ou, elliptiquement et subst., un topique.
3.  Vieilli. Se disait d’une idée, d’une réflexion, etc. bien placée, convenant au but recherché, au sujet traité. Un exemple topique. Une objection topique.
▪ Spécialement. Marque de domaine : philosophie. Chez Aristote. Un lieu topique ou, elliptiquement et subst., un topique, une notion, un thème, un argument, etc. qui sert à élaborer des syllogismes dialectiques (on dit plutôt Topos). « Topiques » est le titre de la cinquième partie de l’« Organon », d’Aristote.

II.

II. Nom féminin.
1.  Marque de domaine : philosophie. Chez Aristote, théorie relative aux topos, à leur utilisation en dialectique.
2.  Marque de domaine : psychanalyse. Dans la théorie freudienne, représentation du fonctionnement psychique comme un ensemble distinguant spatialement trois instances en interaction. La première topique opposait le conscient, le préconscient et l’inconscient, la seconde topique, le moi, le surmoi et le ça.
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