torture

TORTURE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin tortura, « torture, souffrance », lui-même dérivé de tortum, supin de torquere, « tordre ».
■  Ensemble d’actes violents qu’on fait subir à une personne pour lui causer de vives souffrances physiques ou psychologiques. Parler, avouer sous la torture. Instrument de torture. Par métonymie. Endurer d’horribles tortures.
▪ Spécialement. Ensemble de supplices infligés sur décision d’une autorité à un individu, notamment pour lui soutirer des aveux. Les accusés en matière criminelle étaient soumis à la torture du Moyen Âge à la Révolution. Une convention internationale contre la torture fut adoptée en 1984.
▪ Expr. Être à la torture, mettre à la torture, subir, faire subir de tels actes ; fig., éprouver, faire éprouver un trouble, un embarras pénible, une gêne douloureuse (parfois plaisant). Sans nouvelles de son fils, elle est à la torture. Fig. Mettre son esprit à la torture, travailler, réfléchir avec une grande contention d’esprit.
▪ Fig. Souffrance physique ou morale particulièrement vive. La torture de la faim. Parler en public était une torture pour le roi George VI. Au pluriel. Endurer les tortures du remords, de l’ambition, de la jalousie.
 Titre célèbre : La Torture par l’espérance, conte de Villiers de L’Isle-Adam (1888).
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.