tôt

TÔT

adverbe
Étymologie : ixe siècle. Issu du latin populaire *tostum, employé adverbialement au sens de « chaudement », puis de « promptement », l’idée de chaleur et de feu étant liée à celle d’urgence ou de rapidité, lui-même neutre de tostus, participe passé de torrere, « sécher, dessécher ; griller, rôtir ».
1.  Promptement, vite (vieilli). Allez et revenez tôt. S’emploie encore dans la locution Avoir tôt fait de, ne pas mettre longtemps à faire quelque chose. Ils ont eu tôt fait de nous trahir. Avec ces embouteillages, vous auriez plus tôt fait d’aller à pied.
2.  Par opposition à Tard. À un moment de la journée, de l’année, de la vie ou d’une période quelconque qui n’est pas avancé ; avant un moment pris comme point de référence ou qui est attendu, habituel. Il travaille très tôt. Je me couche habituellement tôt. Il est encore tôt pour vendanger. Pâques est très tôt cette année. Cela n’a pas été fait assez tôt. Un mois, un siècle plus tôt. En composition. Couche-tôt, Lève-tôt, voir ces mots.
▪ Loc. et expr. Ce n’est pas trop tôt ! (fam.), s’emploie pour marquer son agacement d’avoir longtemps attendu. Le serveur vient prendre la commande, ce n’est pas trop tôt ! Tôt ou tard, un jour ou l’autre, inévitablement. Il faut mourir tôt ou tard. Ne… pas plus tôt… que, dès que, aussitôt que. George Sand, disait-on, n’avait pas plus tôt fini d’écrire un roman qu’elle en commençait un autre.
▪ Subst. Le plus tôt sera le mieux. Loc. Au plus tôt, dès que possible ; se dit aussi pour indiquer le moment à partir duquel une action pourra s’accomplir ou s’interrompre, une tâche s’effectuer ou se terminer. Sortez au plus tôt. Les travaux devraient commencer, se finir au plus tôt à la fin de l’été.
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