trappe

I. TRAPPE

nom féminin
Étymologie : xiie siècle. Issu de l’ancien bas francique *trappa, « piège ».
↪ voir aussi : II. Trappe (n. f.)
1.  Sorte de petite porte ménagée dans un plancher, un plafond, une cloison et servant à accéder à un lieu ; par métonymie, l’ouverture permettant un tel accès. Lever, tirer, fermer la trappe. La trappe était ouverte, il tomba dans la cave. Monter dans un grenier par une trappe. Accéder à des combles, à un cagibi par une trappe.
▪ Par extension. Panneau masquant une ouverture ménagée dans un dispositif, un ouvrage, que l’on déplace pour pratiquer différentes opérations sur ceux-ci ; partie d’un objet que l’on fait mouvoir pour ouvrir ou fermer celui-ci. Une trappe de ramonage. La trappe d’un colombier. Trappe de visite, panneau amovible qui permet de surveiller une installation, de procéder à son entretien. La trappe de visite du tablier d’une baignoire. La trappe basculante d’un vide-ordures. Les trappes coulissantes d’une cage à fauves.
▪ Spécialement. Marque de domaine : théâtre. Marque de domaine : spectacles. Section amovible du plancher d’un plateau, par laquelle peuvent passer des décors, des accessoires, ou les artistes ; par métonymie, le passage ainsi ménagé. Il y a un grand nombre de trappes sur la scène de l’Opéra. Le magicien s’est éclipsé par une trappe.
▪ Loc. fig. et fam. Passer à la trappe, disparaître ou être oublié, écarté. Cet homme politique est passé à la trappe. Sa proposition risque de passer à la trappe.
2.  Marque de domaine : chasse. Piège constitué d’un trou recouvert de branchages, de feuillages, etc. le cachant à la vue, que l’on creuse dans le sol afin qu’une bête sauvage vienne y tomber. Tendre une trappe. Le renard, le loup s’est pris dans la trappe. Chasse à la trappe.
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