triomphal, -ale

TRIOMPHAL, TRIOMPHALE

adjectif (pluriel Triomphaux, triomphales).
Étymologie : xive siècle. Emprunté du latin triumphalis, « relatif au triomphe ».
1.  Marque de domaine : Antiquité romaine. Relatif au triomphe qui était accordé à un général victorieux. Cortège, char triomphal. La couronne triomphale, qu’un esclave tenait au-dessus de la tête du vainqueur, était faite de lauriers.
▪ Par analogie. Se dit d’une cérémonie fastueuse organisée pour un chef de guerre, un monarque qui a remporté une victoire. L’entrée triomphale d’un souverain dans une ville. Une parade triomphale. Par métonymie. Une marche triomphale, un morceau de musique qui a le caractère solennel et alerte convenant à une telle cérémonie.
▪ Par extension. Se dit des marques d’enthousiasme collectif, de liesse générale par lesquelles on célèbre quelqu’un. L’équipe nationale a reçu un accueil triomphal à son retour au pays.
2.  Qui constitue ou comporte une grande victoire militaire, ou qui se rapporte à une telle victoire. La campagne triomphale de Bonaparte en Italie. À Rome, une colonne triomphale commémore les batailles gagnées par l’empereur Trajan. Porte triomphale, voir Porte I.
▪ Par extension. Qui a le caractère d’un succès public, éclatant. Une élection triomphale. Une réussite triomphale à un concours. La première de cette pièce a été triomphale.
3.  Se dit de quelqu’un qui exprime ouvertement la joie, la fierté que lui procure un succès, ou qui tire vanité d’une réussite (on dit plutôt Triomphant). Le coureur cycliste leva les bras, triomphal. Ne soyez pas si triomphal. Par métonymie. Un geste triomphal.
4.  Marque de domaine : architecture. Arc triomphal, arcade qui, dans certaines églises, sépare le transept du chœur ou l’abside du chœur. La basilique Sainte-Praxède de Rome possède deux arcs triomphaux. Un arc triomphal traversé par une poutre de gloire.
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