vainqueur

VAINQUEUR

nom masculin
Étymologie : xiie siècle. Dérivé de vaincre.
1.  Celui, celle qui a vaincu un ennemi, remporté un combat, une bataille, une guerre. Alexandre fut le vainqueur des Perses. Les Allemands ont été les vainqueurs de la bataille de Sedan en 1870. Entrer en vainqueur dans une ville. Les vainqueurs ont imposé des réparations. Subir la loi du vainqueur. Paix sans vainqueur ni vaincu, dont les clauses n’avantagent aucun des adversaires (on dit aussi Paix blanche). Saint Michel sortit vainqueur de son combat contre le dragon. Adjectivement. Un général, un roi vainqueur.
▪ Spécialement. Pour désigner un chef de guerre qui s’est illustré en gagnant une bataille. Le vainqueur de Rocroi, le Grand Condé. Le vainqueur d’Austerlitz, Napoléon Ier, le vainqueur de la Marne, le général Joffre.
▪ Par analogie. Celui, celle qui remporte une victoire en quelque domaine. Le vainqueur d’une étape du Tour de France, d’un championnat d’échecs. Adjectivement. Un boxeur vainqueur par knock-out.
2.  Fig. Personne qui a surmonté une épreuve, un obstacle ou qui a triomphé d’un penchant, d’un sentiment. Le sage stoïcien est le vainqueur de ses passions. Adjectivement. Un héros vainqueur du mal. Par métonymie. Un air vainqueur, un air qui marque le triomphe et, par extension, satisfait, suffisant. Prendre des airs vainqueurs.
▪ Se dit aussi parfois d’une chose. L’amour est le grand vainqueur de cette pièce. Adjectivement. Son charme est toujours vainqueur.
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