venger

VENGER

conjugaison verbe transitif Conjugaison : (se conjugue comme Bouger).
Étymologie : xie siècle. Issu du latin vindicare, « revendiquer en justice ; punir, châtier (une faute) », dérivé de vindex, « défenseur », puis « garant » et « vengeur », lui-même composé à partir de vis, « force ; violence », et dicare, « proclamer solennellement ».
1.  Punir une injure, un outrage, une injustice en infligeant une peine à son auteur. Venger un affront. Le crime sera vengé par le crime. Il a vengé la mort de son fils. Le désir de venger la défaite de 1870 a contribué, avant la Première Guerre mondiale, à forger le patriotisme guerrier en France.
2.  Prendre le parti de la victime d’une offense, d’un dommage en punissant l’offenseur. Venger un ami, venger son frère. Dans « Le Cid », don Diègue demande à Rodrigue de le venger du soufflet qu’il a reçu de don Gomès. Il jura de la venger de ses agresseurs. L’avenir nous vengera. Par analogie. Ils voulaient venger leur patrie, leur pays.
▪ Par métonymie. Venger son honneur dans le sang. Venger la mémoire de quelqu’un.
▪ Par extension. Constituer pour quelqu’un une compensation morale à un préjudice qu’il a subi. Le succès le vengeait de tous ses déboires.
▪ Pron. Obtenir réparation d’un tort qu’on a subi ; punir l’auteur de l’offense dont on a été victime. Se venger d’une humiliation, d’un méfait, d’une insulte. Se venger de ses ennemis. Il se vengeait sur elle de ses échecs, il la faisait payer pour ses échecs. En manière de menace. Je me vengerai !
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