descente

2e édition

DESCENTE.

s. f.
■  Action de descendre, ou par laquelle on descend. La descente de Nostre-Seigneur aux Enfers. la descente du Saint Esprit sur les Apostres. descente de carrosse. A la descente, Façon de parler dont on se sert, pour dire, En descendant, ou dans le temps qu’on descend. Il alla le complimenter à la descente du carrosse. il luy donna la main à la descente de l’escalier. il alla le recevoir à la descente du vaisseau, à la descente de la montagne.
■ Descente, signifie aussi, Le mouvement de quelque chose qu’on descend. La descente d’une châsse. la descente de la châsse de Sainte Genevieve.
On appelle descente de Croix. La representation de Nostre-Seigneur detaché de la Croix. Il a acheté une belle descente de croix.
Il signifie aussi, Le panchant par lequel on descend. Cette montagne est fort escarpée, cet escalier est trop droit, la descente en est rude, bien roide, bien difficile. cette montagne est rude à la descente.
■ Descente, Se dit aussi, De la visite d’un lieu où l’on se transporte par autorité de justice. On a ordonné une descente sur les lieux, qu’Il y sera fait une descente.
■ Descente, Se dit aussi de l’irruption des Ennemis par terre ou par mer. La descente des Vandales dans les Gaules, des Gots en Italie, des Reistres en France. les Anglois firent une descente en Flandre.
■ Descente, signifie aussi, Hernie, incommodité qui consiste dans le deplacement des boyaux. Il est mort d’une descente. le brayer est pour soulager ceux qui ont une descente.
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