descente

1re édition

DESCENTE.

s. f.
■  Action de descendre, ou par laquelle on descend. La descente de nostre Seigneur aux Enfers. la descente du saint Esprit sur les Apostres.
On dit, Une descente de croix, pour dire, Un tableau qui represente nostre Seigneur que l’on descend de la croix.
Descente, sign. aussi Le mouvement de quelque chose qu’on descend. La descente d’une chasse. la descente de la chasse de sainte Geneviéve.
Il sign. aussi, Le panchant par lequel on descend. Cette montagne est fort escarpée, cet escalier est trop droit, la descente en est rude, bien roide, bien difficile. cette montagne est rude à la descente.
Descente, se dit aussi De la visite d’un lieu, où l’on se transporte par authorité de justice. On a ordonné une descente sur les lieux, qu’il y sera fait descente.
Descente, Se dit aussi de l’irruption des ennemis, soit qu’elle se fasse par mer, ou qu’elle se fasse par terre. La descente des Vandales dans les Gaules, des Gots en Italie, des Reistres en France. les Anglois firent une descente en Flandre.
Descente, sign. aussi, Cette incommodité dans laquelle les boyaux sortent de leur place. Il est mort d’une descente. le brayer est le meilleur remede contre la descente.
A la descente, Façon de parler dont on se sert, pour dire, En descendant, ou dans le temps qu’on descend. Il alla le complimenter à la descente du carrosse, il luy donna la main à la descente de l’escalier. il tomba à la descente du vaisseau. à la descente de la montagne.
Ce mot est extrait de l'article : DESCENDRE.
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