geler

3e édition

GELER.

v. a.
■  Glacer, endurcir par le froid, pénétrer par un froid excessif. Le froid a gelé jusqu’aux pierres. Le froid a gelé le vin dans les caves.
On dit aussi, que Le froid a gelé les vignes, p. 752pour dire, qu’Il les a gâtées quand elles étoient en boutons.
■ Geler, se dit aussi par exagération, pour dire, Causer du froid. Voilà une porte qui nous gèle. Vous avez les mains si froides que vous me gelez. Je suis gelé de froid. Je suis tout gelé.
On dit figur. d’Un homme dont l’accueil est extrêmement froid, qu’Il gèle ceux qui l’abordent.
■ Geler, est aussi neutre. Les vignes ont gelé. La riviére a gelé. Les doigts lui ont gelé. Les pieds lui ont gelé de froid.
On dit aussi par exagération, Geler, pour dire, Avoir extrémement froid. Cette chambre est si froide qu’on y gèle.
■ Geler, s’emploie aussi impersonnellement. Il gèle. Il a gelé bien serré. Il a gelé à pierre fendre.
On dit figur. Plus il gèle, plus il étreint. Et on le dit figur. pour dire, que Plus un mal dure, plus il est difficile à supporter.
Il est aussi neutre passif. L’eau se gèle. Il fait un si grand froid que le vin se gèle dans le verre.
■ Gelé, ée. part. Il a les signific. de son verbe.
Prov. & figur. Lorsqu’un homme affecte de garder le silence dans une compagnie, on dit, qu’Il a le bec gelé.
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