geler

GELER

conjugaison verbe transitif et intransitif Conjugaison : (se conjugue comme Celer).
Étymologie : xiie siècle. Issu du latin gelare, « geler, congeler ».

I.

I. Verbe transitif.
1.  En parlant de l’action, des effets du froid, transformer en glace, rendre solide. Le froid a gelé l’eau du bassin. Au participe passé, adjectivement. Un étang gelé, pris par la glace. Par extension. Le sol est gelé en profondeur, durci par le gel.
▪ Se dit aussi de l’action du froid sur les tissus vivants. Avoir les orteils gelés lors d’une course en haute montagne. En parlant des dommages causés aux végétaux, notamment aux arbres fruitiers, lorsqu’ils sont en boutons ou en fleurs. Les cerisiers ont été gelés en une nuit.
2.  Par exagération. Pénétrer d’une vive sensation de froid, faire souffrir du froid. La bise lui gelait les oreilles. L’air qui vient par cette porte nous gèle. Au participe passé, adjectivement. Je suis rentré chez moi gelé. Vous avez les mains gelées, très froides.
▪ Fig. Cet homme gèle ceux qui l’abordent, son accueil est extrêmement froid.
3.  Par analogie. Suspendre ou interrompre la progression, le fonctionnement, le cours de quelque chose. Geler les négociations, les exportations, les salaires. Geler des crédits, geler des capitaux, interdire leur circulation, leur utilisation.

II.

II. Verbe intransitif.
1.  Se transformer en glace, devenir solide ou, par extension, durcir sous l’effet du froid. La rivière a gelé. L’eau gèle dans les réservoirs. Le sol a gelé.
▪ Impers. Il gèle, la température est descendue au-dessous de zéro degré. Il a gelé toute la nuit. Expr. Il gèle à pierre fendre. Il a gelé blanc, il y a eu de la gelée blanche.
2.  Être endommagé ou détruit par un froid excessif. La vigne a gelé.
3.  Par exagération. Fam. Avoir très froid. Fermez cette fenêtre, on gèle.
Voir aussi
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