malice

3e édition

MALICE.

subst. fém.
■  Malignité, inclination à nuire, à mal faire. Grande malice. Il a un fond de malice. Cela procéde d’une malice noire. Sa malice est découverte. Il est plein de malice. Il a fait cela par malice. S’il ne fait pas bien, c’est belle malice, c’est pure malice. C’est la malice du siécle qui l’a perverti. C’est un homme sans malice. Il n’a non plus de malice qu’un enfant.
On dit, La malice du péché, pour dire, La malignité du péché.
On dit, En parlant de certains crimes commis par des enfans, avec dessein prémédité & une malignité noire ; que La malice supplée à l’âge, pour faire entendre, qu’On peut justement les punir.
On dit prov. d’Un homme qui prend plaisir à dire, à faire du mal, & qui fait le simple, que C’est un innocent fourré de malice. Il est bas.
■ Malice, Se prend aussi pour l’action faite avec malice. Il m’a fait la plus grande malice du monde. On sait toutes les malices dont il est capable.
Il est quelquefois moins odieux, & se dit des tours de gaieté qu’on fait pour se divertir, pour badiner. Elle fait à ses amis mille petites malices, mille agréables malices.
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