malice

4e édition

MALICE.

s. f.
■  Inclination à nuire, à mal faire. Grande malice. Il a un fonds de malice. Cela procède d’une malice noire. Sa malice est découverte. Il est plein de malice. Il a fait cela par malice. S’il ne fait pas bien, c’est belle malice, c’est pure malice. C’est un homme sans malice. Il n’a non plus de malice qu’un enfant.
On dit, La malice du péché, pour dire, La malignité du péché.
On dit, en parlant de certains crimes commis par des enfans avec dessein prémédité, que La malice supplée à l’âge, pour faire entendre, qu’On peut justement les punir.
On dit proverbialement d’Un homme qui prend plaisir à dire, à faire du mal, & qui fait le simple, que C’est un innocent fourré de malice. Il est populaire.
On appelle Malice noire, Une action de méchanceté horrible & réfléchie.
Malice, se prend aussi pour l’action faite avec malice. Il m’a fait la plus grande malice du monde. On sait toutes les malices dont il est capable.
Il est quelquefois moins odieux, & se dit des tours de gaieté qu’on fait pour se divertir, pour badiner. Elle fait à ses amis mille petites malices, mille malices plaisantes.
Vous pouvez cliquer sur n’importe quel mot pour naviguer dans le dictionnaire.