étalage
4e édition
ÉTALAGE.
s. m.■
Exposition des marchandises qu’on veut vendre. Mettre à l’étalage. Cela ne vaut pas l’étalage.
Il se dit encore Des méchantes marchandises qu’on étale, & qu’on déploie pour servir de montre. Cela n’est bon qu’à servir d’étalage. C’est de l’étalage.
Il signifie aussi Certain droit qu’on prend sur les Marchands, pour leur permettre d’étaler en quelque place. Payer l’étalage.
Il signifie figurément, L’ajustement, la parure, principalement des femmes. Elle s’étoit bien parée pour le bal, il n’y en a point eu, elle a perdu son étalage. Il ne se dit guère qu’en plaisanterie.
On dit aussi, Faire étalage de son esprit, de son éloquence, de sa qualité, de ses richesses, de ses alliances. Faire un étalage d’érudition, &c. Et dans toutes ces phrases, il se prend toujours en mauvaise part, pour dire, En faire montre, en faire parade avec affectation.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- étage, n. m.
- étagement, n. m.
- étager, v. tr.
- étagère, n. f.
- étai [I], n. m.
- étai [II], n. m.
- étaiement, n. m.
- étaim, n. m.
- étain, n. m.
- étal, n. m.
- étalage, n. m.
- étalagiste, n.
- étale, adj. et n.
- étalement, n. m.
- étaler [I], v. tr. et pron.
- étaler [II], v. tr. et intr.
- étalier, -ière [I], n.
- étalier [II], n. m.
- étalinguer, v. tr.
- étalingure, n. f.