étalage

7e édition

ÉTALAGE.

s. m.
■  Exposition de marchandises qu’on veut vendre, ou Ces marchandises mêmes. Mettre à l’étalage. Cela ne vaut pas l’étalage. L’étalage d’un marchand.
Il se dit, particulièrement, Des marchandises de choix, et quelquefois de rebut, qu’on étale, qu’on déploie pour servir de montre. Ce magasin n’a de beau que l’étalage. Cela n’est bon qu’à servir d’étalage. C’est de l’étalage.
Il signifie encore, Certain droit qu’on prélève pour permettre aux marchands d’étaler. Payer l’étalage.
Il se dit, figurément et par plaisanterie, de La toilette, des ajustements, surtout en parlant Des femmes. Elle s’était bien parée pour le bal, mais il n’y en a pas eu : elle a perdu son étalage, elle en a été pour son étalage.
Il se dit encore figurément de Tout ce dont on fait parade par vanité, par ostentation. Faire étalage de son esprit, de son éloquence, de sa qualité, de ses richesses, de ses alliances. Cette brochure renferme un grand étalage d’érudition, etc. Faire de l’étalage, un grand étalage.
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