sevrer

4e édition

SEVRER.

v. a.
■  Tirer un enfant de nourrice. Ce mot n’est en usage au propre, qu’en parlant Des enfans auxquels on ôte leur nourrice afin qu’ils ne tettent plus. On n’a sevré cet enfant qu’à deux ans. Il n’avoit que dix mois quand on le sevra.
Il se dit aussi en parlant Des animaux. Sevrer un veau, un chien, &c.
Sevrer, s’emploie figurément pour dire, Priver, frustrer quelqu’un de quelque chose. On l’a sevré de l’espérance dont il se flattoit. Se sevrer des plaisirs du monde. Le malheur des temps l’a obligé à se sevrer de bien des commodités, de bien des choses.
Sevré, ée. participe.
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