borne

5e édition

BORNE.

s. f.
■  Pierre ou autre marque qui sert à séparer un champ d’avec un autre. Planter une borne. Asseoir des bornes. Arracher des bornes.
Borne, se dit aussi Des pierres qu’on met à côté des portes ou le long des murailles, pour empêcher qu’elles ne soient endommagées par les voitures. Mettre une borne contre un mur. Mettre des bornes à une porte.
On dit d’Un homme qui se tient debout et sans remuer, Il est planté là comme une borne.
Bornes, au pluriel, se dit De tout ce qui sert à séparer un État, une Province d’une autre. L’Espagne a pour bornes les deux mers et les Pyrénées. Reculer les bornes d’un État. Étendre les bornes de son Empire.
Bornes, se dit aussi figurément au pluriel, De tout ce qui est regardé comme les limites de chaque chose. Ainsi on dit, Passer les bornes de son pouvoir, de sa Juridiction. Passer les bornes de la raison et de la modestie. Passer les bornes de son sujet. Mettre des bornes, donner des bornes à son ambition. Se contenir dans les bornes du devoir. Franchir les bornes du respect. Aller au-delà des bornes, passer au-delà des bornes de la bienséance. Se prescrire des bornes. Connoître ses bornes. Demeurer dans les bornes, se tenir, se renfermer dans les bornes de la raison, dans les bornes les plus étroites du devoir. Son ambition n’a point de bornes, est sans bornes, ne connoît point de bornes.
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