estropier
5e édition
ESTROPIER.
v. a.■
Oter l’usage d’un membre, soit par une blessure, soit par quelque coup. Il a reçu dans le bras, dans le genou un coup de mousquet qui l’a estropie. Il en sera estropié toute sa vie. Il est estropie d’un bras, d’une jambe. Il fut estropié à tel siege.
On le dit aussi, par extension, Des maladies qui ôtent l’usage de quelque partie du corps. Il lui est tombé un rhumatisme sur le bras, il en est estropié. Une paralysie l’a estropié.
En termes de Peinture, de Sculpture, on dit, Estropier une figure, pour dire, N’y pas observer les proportions.
On dit aussi, Estropier un passage, une pensée, etc. pour dire, En retrancher une partie essentielle, dont la suppression altère le sens.
On dit aussi, Estropier un nom propre, pour dire, Le défigurer en le prononçant ou en écrivant.
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Estropié, ée. participe. Un soldat estropié. Figure estropiée. Passage estropié. Pensée estropiée. Nom estropié.
On dit familièrement, Il est estropié de la cervelle, Il est extravagant. On dit aussi d’Un grand parleur, Il n’est pas estropié de la langue.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- estranghélo, n. m.
- estranguéla, n. f.
- estranguélo, n. m.
- estrapade, n. f.
- estrapader, v. tr. [7e édition]
- estrapasser, v. tr.
- estrapontin [5e édition]
- estrope, n. f.
- estropiat, n. m. [3e édition]
- estropié, -ée, adj.
- estropier, v. tr.
- estuaire, n. m.
- estudiantin, -ine, adj.
- esturgeon, n. m.
- ésule, n. f.
- et, conj. de coord.
- êta, n. m. inv.
- établage, n. m.
- étable [I], n. f.
- étable [II], n. f. [8e édition]