mollesse
5e édition
MOLLESSE.
s. f.■
Qualité de ce qui est mou. Son plus grand usage dans le propre est au didactique. La mollesse et la dureté des corps. La mollesse des chairs est une marque d’une mauvaise constitution, d’une mauvaise disposition.
Il signifie figurément, Manque de vigueur et de fermeté dans le caractère, et dans les mœurs. Il y a trop de mollesse dans son caractère. La mollesse de nos mœurs. Je crains la mollesse de vos conseils.
Il signifie aussi, Excès d’indulgence. La mollesse de ce père a perdu ses enfans.
Il signifie encore figurément, La délicatesse d’une vie efféminée. Vivre dans la mollesse. La mollesse des Sibarites. La mollesse Asiatique.
Ce mot s’applique au langage, surtout à la Poésie, dans un sens d’éloge. Quinault a dans ses vers beaucoup de douceur et de mollesse.
En termes de Peinture, La mollesse des chairs, est une expression qui se prend en bonne part, et qui signifie, L’imitation vraie de la flexibilité des chairs. La mollesse du pinceau, se prend en mauvaise part, et signifie Un défaut de fermeté dans le maniement du pinceau.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- moliéresque, adj.
- molinisme, n. m.
- moliniste, adj.
- molinosisme, n. m. [7e édition]
- mollah, n. m.
- mollasse [I], adj.
- mollasse [II], n. f.
- mollasson, -onne, adj.
- molle, adj.
- mollement, adv.
- mollesse, n. f.
- mollet, -ette [I], adj.
- mollet [II], n. m.
- molletière, n. f.
- molleton, n. m.
- molletonner, v. tr.
- molletonneux, -euse, adj.
- mollière, n. f. [5e édition]
- mollifier, v. tr. [7e édition]
- mollir, v. intr.