retenue
5e édition
RETENUE.
s. f.■
Modération, discrétion, modestie. Il ne s’emporte jamais, j’admire sa retenue. Il faut avoir de la retenue. Grande retenue. Il dit tout ce qui lui vient à la bouche, il n’a nulle retenue. C’est une fille bien modeste, et qui a beaucoup de retenue. C’est un homme sans retenue.
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Retenue, en Finance, se dit De ce qu’on retient en vertu de la Loi, ou d’une stipulation convenue sur un paiement de gages, ou sur une rente. Ses gages montent à tant, sauf la retenue. Franc et quitte de toute retenue.
Il se dit aussi en parlant De la grâce que le Roi fait, lorsque sur les Charges qui ne sont point héréditaires, il assure par un Brevet au titulaire ou à ses héritiers, une certaine somme payable par celui qui possédera la Charge après lui. Obtenir un Brevet de retenue. Les Créanciers seront payés sur ce Brevet de retenue. Expédier un Brevet de retenue.
On dit d’Une pension sur laquelle on p. 490ne retient aucune imposition, qu’Elle est sans retenue.
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Retenue, en termes de Jurisprudence, Est le droit accordé par plusieurs Coutumes au Seigneur censier de retenir l’héritage qui est dans sa censive, lorsqu’il a été vendu par le censitaire, en rendant à l’acquéreur le prix de la vente. Le droit de retenue n’a pas lieu dans la Coutume de Paris.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- retenir, v. tr. et pron.
- rétenteur, n. m.
- rétention, n. f.
- rétentionnaire, n. m. [7e édition]
- retentir, v. intr.
- retentissant, -ante, adj.
- retentissement, n. m.
- retentum, n. m. [7e édition]
- retenu, -ue [I], adj.
- retenu, -ue [II], n.
- retenue, n. f.
- reterçage, n. m. [8e édition]
- retercer, v. tr.
- retersage, n. m. [8e édition]
- reterser, v. tr.
- rétiaire, n. m.
- réticence, n. f.
- réticent, -ente, adj.
- réticulaire, adj.
- réticulation, n. f.