dénouer

6e édition

DÉNOUER.

v. a.
■  Défaire ce qui forme un nœud, ce qui est noué, ou ce qui est retenu par un nœud. Dénouer un ruban. Dénouer des cordons. Dénouer sa ceinture. Cela est noué si fort, qu’on ne saurait le dénouer. On l’emploie aussi avec le pronom personnel. Ce ruban s’est dénoué. Votre ceinture se dénoue.
Il signifie figurément, Rendre plus souple, plus agile. Les exercices, la chasse, la danse, l’escrime, dénouent le corps, les membres. On l’emploie également, dans ce sens, avec le pronom personnel. Les jambes de ce cheval se sont bien dénouées. Les chevaux napolitains ne se dénouent qu’à six ou sept ans. Ce jeune homme etait lourd, pesant, mais il commence à se dénouer.
Fig. et fam., Dénouer la langue, Faire rompre le silence à quelqu’un qui voulait le garder. Il faisait le discret, mais l’appât du gain lui a dénoué la langue. Avec le pronom personnel, Sa langue s’est dénouée à la fin.
Cet enfant se dénoue, il commence à se dénouer, Les parties de son corps qui étaient nouées commencent à se dégager, à prendre la forme, l’étendue et le jeu qu’elles doivent avoir.
Dénouer, signifie encore figurément, Démêler, développer ; et il se dit principalement en parlant Du nœud, de l’intrigue d’une pièce de théâtre. Dénouer heureusement une comédie. Ce poëte a bien dénoué l’intrigue de sa pièce. Il s’emploie aussi, dans ce sens, avec le pronom personnel. L’intrigue de cette pièce se dénoue fort bien.
Dénoué, ée. participe.
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