estropier
7e édition
ESTROPIER.
v. a.■
Ôter l’usage d’un membre, soit par une blessure, soit par quelque coup. Il a reçu dans le bras, dans le genou un coup de feu qui l’a estropié. Il fut estropié à tel siège.
Il se dit, par extension, Des maladies qui ôtent l’usage de quelque partie du corps. Une paralysie l’a complètement estropié.
Fig., en termes de Peinture, de Sculpture, Estropier une figure, N’y pas observer les proportions.
Fig., Estropier un passage, une pensée, etc., En retrancher une partie, dont la suppression altère le sens.
Fig. et fam., Estropier un nom propre, p. 676Le défigurer en le prononçant ou en l’écrivant. On dit dans le même sens, Estropier les mots d’une langue.
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Estropié, ée. part. passé. Un soldat estropié. Il a fait une chute de cheval, il en sera estropié toute sa vie. Être estropié d’un bras, d’une jambe. Il a un rhumatisme au bras, il en est estropié. Figure estropiée. Passage estropié. Pensée estropiée. Nom estropié.
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VOISINAGE ALPHABÉTIQUE
- estranghélo, n. m.
- estranguéla, n. f.
- estranguélo, n. m.
- estrapade, n. f.
- estrapader, v. tr. [7e édition]
- estrapasser, v. tr.
- estrapontin [5e édition]
- estrope, n. f.
- estropiat, n. m. [3e édition]
- estropié, -ée, adj.
- estropier, v. tr.
- estuaire, n. m.
- estudiantin, -ine, adj.
- esturgeon, n. m.
- ésule, n. f.
- et, conj. de coord.
- êta, n. m. inv.
- établage, n. m.
- étable [I], n. f.
- étable [II], n. f. [8e édition]