prudence

7e édition

PRUDENCE.

s. f.
■  Vertu qui fait apercevoir et éviter les dangers et les fautes, qui fait connaître et pratiquer ce qui est convenable dans la conduite de la vie. Agir, se conduire avec prudence. La prudence doit être la règle de toutes les actions. Il n’y a pas de prudence à en user de la sorte. Il a bien manqué de prudence dans cette occasion. Se conduire selon les règles de la prudence humaine. Une prudence consommée. Ce magistrat s’est conduit avec beaucoup de prudence. Ce général a donné des marques d’une grande prudence dans toutes ses campagnes. Sa valeur est réglée par la prudence. Il y a eu de la prudence à lui de s’être comporté comme il a fait. Je m’en remets, je m’en rapporte à votre prudence. Je me repose sur votre prudence. J’admire la prudence de votre conduite, de vos discours. La prudence est une des quatre vertus cardinales.
Dans le style de l’Écriture sainte, Prudence mondaine, prudence de la chair, prudence du siècle, L’habileté dans la conduite, lorsqu’elle ne regarde que les choses du monde, et qu’elle n’a point de rapport à celles du ciel ; par opposition à Prudence chrétienne, Celle qui nous apprend à discerner ce qui conduit à Dieu de ce qui en éloigne, et nous fait préférer l’un à l’autre.
Prov., Avoir la prudence du serpent, Être fort prudent.
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